Quand on voyage en expansion de conscience, on s’ouvre aux potentialités illimitées du monde astral. Le monde astral est cette dimension que nous contactons lorsque nous laissons notre conscience s'ouvrir, s'expanser au-delà des limites qui nous sont habituelles. C'est ce qui se produit dans la pratique que je propose. Toutes sortes de manifestations peuvent se produire. Notamment, il arrive assez fréquemment que la personne en expansion ressente la présence d’êtres non incarnés. Parfois ce sont des proches décédés. Ceux-ci peuvent venir pour aider la personne face à une difficulté, pour communiquer sur un sujet resté en suspens au moment du décès, apaiser le deuil ou libérer une tension, un manque de compréhension mutuelle. Parfois ce sont des êtres de lumière, des guides qui viennent pour faire un soin énergétique à la personne ou pour donner un enseignement. J’ai reçu récemment une jeune femme pour qui les deux manifestations ont eu lieu. Elle venait de perdre son bébé alors qu’elle était enceinte de 4 mois. Elle était bouleversée. Elle se sentait pleine de sensations et émotions complexes. Nous avons décidé de ne pas préciser le but de la séance. On peut pratiquer ainsi, en laissant la conscience nous guider vers ce qui est le plus utile et important sur le moment. Une fois en état d'expansion de conscience, elle a très vite perçu autour d’elle des formes sensibles, des « ombres claires» en mouvement, selon ses mots. Dans cette dimension, les perceptions sont souvent difficilement traduisibles. Elles étaient bienfaisantes, bienveillantes, aussi elle a décidé de les suivre. Ces formes ont réalisé un travail énergétique à l’intérieur de son corps physique. Elle a d’abord senti quelque chose entrer dans son corps au niveau de la taille. Puis elle a senti ce quelque chose évoluer le long de sa colonne vertébrale et « ouvrir » son corps. Lorsque la sensation de cette énergie à l’œuvre est descendue dans son ventre, elle s’est mise à pleurer. Cela faisait mal, douleurs physique et émotionnelle imbriquées étroitement. Il y avait là à la fois la trace de l’enfant et celle de son absence. Je lui ai proposé de faire venir à elle l’âme de cet enfant. Il a répondu à son appel, elle l’a très vite senti près d’elle. Et elle a pu l'entendre lui parler. Il lui a expliqué pourquoi il était parti si vite. Il fallait que cela se passe de cette façon. Il était venu l’aider à se préparer. A se mettre en mouvement. Vers quoi ? Lui ai-je demandé. Elle m’a répondu : vers la lumière. C'était comme une évidence. Elle a eu envie qu’il soit toujours là, avec elle. Il lui a répondu que c’était possible, mais qu’elle n’en aurait bientôt plus besoin. Elle est sortie apaisée de sa séance. Elle ne ressentait plus de douleur dans son corps. Elle se sentait libérée d'un poids émotionnel. Elle avait l'impression d'avoir vécu une expérience hors du commun. Mais son mental la taquinait : « Je me demande si c’est réel ce que j’ai vécu ? » Cela a la réalité d’une expérience, lui ai-je dit. C'est la réalité de ce que ton corps a vécu, senti. La réalité de ton émotion. L'authenticité d'un message de paix et de lumière. Ce n’est pas la réalité matérielle concrète, c’est la réalité subtile des plans subtils. Une autre forme de réalité, mais une réalité. En astral, il n’y a aucune limite, TOUT est possible. Et c’est la magie de cet outil merveilleux qu’est l’expansion de conscience. Elle permet les plus beaux voyages… et les plus belles rencontres. ©Nathalie Krompholtz, février 2019
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J'ai reçu la semaine dernière à mon cabinet à la campagne un paysan. Il venait pour la première fois.
Lors de notre entretien il s'est révélé être un homme simple, sensible et ouvert, dont la vie avait forgé l'intelligence du cœur. Un de ces terriens amoureux de la nature et respectueux de ses semblables. Proche de la retraite, il s'inquiétait de ce passage parfois difficile et lorsqu'il était passé devant la plaque de mon cabinet, dans la rue, il n'avait pas fait 100 mètres qu'il composait mon numéro. Il ne savait rien de ma méthode, n'avait aucune culture ni psychologique, ni spirituelle. Il n'avait jamais pratiqué la moindre relaxation ou méditation guidée… Mais il était curieux. Au bout d'une heure d'entretien, je lui propose de tester une relaxation. Je le guide. Et je le vois progressivement entrer dans un profond bien-être. Profond… très profond. Si profond qu'il en est bouleversé, il n'a jamais vécu ça ! En réalité, je comprends bientôt qu'il est en train de contacter un état d'être extrêmement vaste… sans limites… Un état d'éveil. Alors que nous avons terminé et que nous sommes en train de prendre le prochain rendez-vous il est toujours plongé dans un état de présence totale. Il ne plane pas, non. Il EST LA avec une intensité extrême. Toujours extrêmement surpris, il me dit ce que disent tous les Grands Initiés : "il n'y a pas d'avant, pas d'après, juste cet instant", "je suis, c'est tout ce que je peux dire", "Je me sens plus vivant que jamais". Moi aussi j'étais bouleversée. Je vivais la naissance d'un Initié. Cet homme-là était vierge de toute expérience et de toute connaissance et il a atteint en une seule fois ce que beaucoup de méditants recherchent tout au long d'années de pratique assidue. Je souhaite que cette histoire vous inspire. Un cœur pur et ouvert suffisent. Et peut-être partagerons-nous d'aussi beaux moments, qui sait ? ©Nathalie Krompholtz, novembre 2018 Elle est venue me voir en novembre parce qu’elle n’allait pas bien.
Elle avait une petite voix dans la tête qui lui disait sans arrêt que « ça ne valait pas le coup », que « à quoi bon », que « c’est pas pour toi » et que « à quoi ça sert de faire ça ». En fait cela faisait des années qu’elle n’allait pas bien. Cela faisait 40 ans. Depuis un amour déçu qui l’avait dévastée. Elle s’était habituée, elle était suivie par un psychiatre. Mais là ça n’allait plus du tout et elle ne voulait pas replonger dans les médicaments. Nous commençons les séances en douceur, par de la relaxation et un peu d’harmonisation énergétique. Elle est contente, ça lui fait beaucoup de bien, elle se sent mieux. Et puis voilà que de nouveau, insomnies, angoisses, moral au plus bas. Elle fait les exercices que je lui montre, ça l’aide mais ne résout rien. Je lui explique que ce passage est normal, et que, comme elle se détend, elle se protège aussi moins contre son mal-être et il refait surface. Alors nous commençons un patient travail de prise de conscience et de formulation, d’expression de tout ce qui n’a pas été dit. D’ailleurs, dans sa gorge ça résiste, elle est enrouée. Je l’aide à définir son mal-être, elle n’avait pas de mots à mettre dessus. Car rien, jamais, n’avait été formulé. Et elle tient bon. Je l’avais prévenue, c’est une vraie traversée, il faut courage et patience, et elle en a. Là où bien souvent les personnes abandonnent, elle tient bon. Elle fait consciencieusement tous les exercices que je lui propose et creuse son chemin, petit à petit. Il y a des passages plus difficiles que d’autres, alors elle m’appelle, nous parlons au téléphone puis elle raccroche, réconfortée. Depuis quelques temps elle va mieux. Elle dort bien, elle prend plaisir aux choses et se sent légère. Elle a apprivoisé la petite voix et s’en ai fait une alliée, Elle a dit les choses tues et a trouvé les mots pour le faire. En arrivant la semaine dernière elle était détendue et souriante. Amusée, elle me montre sa gorge et me dit qu’un grain de beauté avait poussé là, juste à l’endroit où ça vibre quand on parle. Un grain de BEAUTE… Or, d’un coup d’ongle malencontreux (ou pas !) elle a arraché ce grain de beauté. La petite plaie a beaucoup, abondamment saigné, me raconte-t-elle. Le "grain de beauté" a évacué le "mauvais sang". Et il ne reste plus qu’une toute petite cicatrice, dernière trace de la parole retenue enfin libérée.. Et puis, juste avant de partir elle me montre son annulaire gauche. Il est nu, son alliance s’est rompue. Cela fait beaucoup de signes d’un coup ! Pour celui-là elle est un peu mitigée, il a quand même l’air peu favorable… Mais ce n’est pas le cas. Elle s’était mariée à l’automne, peu après avoir commencé à venir me voir, avec l’homme qui partageait sa vie depuis 20 ans. Ce mariage avait été un point important dans le travail que nous avons fait ensemble, car elle ne le souhaitait pas. Elle avait reculé cette échéance pendant des années et avait fini par l’accepter pour faire plaisir à son compagnon. Mais c’était à contre-cœur. Son état s’en était aggravé peu après. C’est en travaillant sur sa première histoire d’amour qu’elle a compris. Elle a compris que, pour elle, engagement et abandon étaient liés, étroitement et douloureusement imbriqués. Et cette bague, témoin d’un engagement redouté, portait l’énergie de la peur de la rupture. Bien qu’elle soit faite pour durer toute une vie elle s’est cassée, exprimant ainsi à la fois la rupture et la transmutation de la peur ! Il fallait faire la place à son doigt pour une nouvelle alliance, une vraie, pleinement acceptée. Et elle est maintenant prête pour ça. Pour une alliance qui ne se brisera pas. Nous avons décidé de ne plus nous voir qu’une fois par mois, pour un point régulier de sécurité. Ce jour-là, le grain de beauté et l’alliance ont matérialisé sa guérison intérieure. © Nathalie Krompholtz, juillet 2018 |
Nathalie K.
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