Vers l'apaisement
  • Accueil
  • Thérapie holistique Paris et Allier
  • Qui suis-je ?
  • Les formules
  • Le livre
  • Blog
  • Contact et +

Blog

Un point

20/11/2018

0 Commentaires

 
Photo

C’est l’histoire d’un point qui menait une vie de point. C’est-à-dire une vie dans une dimension seulement. Pour nous, avec nos trois dimensions, cela semble très monotone, une vie de point. Mais pour lui, tout allait bien, il ne demandait rien de plus.

Sauf qu’un jour, un de ses copains point lui dit : « Tu sais qu’il existe d’autres dimensions? »
« Beuh ! Lui répond le point, n’importe quoi ! »

Mais son copain lui parle. Il lui parle de hauteur, de largeur, de profondeur. Il lui parle d’épaisseur, de longueur, de relief… Incroyable !

Sa conscience commence à s’ouvrir à ces concepts si nouveaux et peu à peu, tout un monde se déploie, immensément vaste. Jamais il n’aurait pu imaginer ça ! 

Il danse de joie… Un truc qu’il n’avait jamais fait, danser !
Et que se passe-t-il quand il danse de joie ? Il expérimente la hauteur, la largeur, la longueur…

Et d’un seul coup, c’est l’illumination !  Lui qui se croyait point comprend qu’il est… sphère.

Plus tard, sur son chemin d’évolution, il comprendra que non seulement il est sphère, mais qu’il est soleil… 
Et plus tard encore, bien plus tard, il comprendra qu’il est univers.
​
©Nathalie Krompholtz, novembre 2018
0 Commentaires

Leçons de vie

7/6/2018

0 Commentaires

 
Photo
A 30 ans, j’ai commencé mon itinéraire spirituel par une méthode de développement personnel américaine qui s’appelait Avatar.
En 10 jours de séminaire, on atteignait l’éveil! Il n’y avait pas de limite à notre pouvoir créateur et en plus nous étions conviés à participer à la mission du grand changement de conscience de l’humanité… tout en faisant fortune ! Jackpot !

Et si nous n’y arrivions pas, ni à l’éveil, ni à la mission, ni à la fortune, ni à créer notre réalité, c’était qu’il fallait travailler sur nos croyances limitantes. Autrement dit, nous n’avions qu’à nous en prendre à nous-mêmes, car nous avions les outils pour ça.
Pas très doués, non ? Au vu du challenge, ça valait tout de même le coup de faire sauter tous nos carcans. Mais non, raté, ça ne marchait pas…
​Et il fallait du temps pour s’en apercevoir, parce qu’on finissait le séminaire Avatar gonflés à bloc, sûrs de nous, de l’incroyable compréhension et de l’immense connaissance que nous avions acquises. Et effectivement, nous avions été confrontés à de grandes vérités.

Aujourd’hui, pas tout à fait 30 ans plus tard, je sais à quel point notre compréhension et notre connaissance étaient tronquées.
Oui, l’éveil peut être instantané, c’est vrai. Il n’attend de nous que d’être dans la pureté d’un instant qui devient éternité. Oui, les seules limites à notre pouvoir créateur sont celles que nous nous posons nous-mêmes, c’est vrai également.

Mais il y a aussi le long chemin des expériences de la vie qui polit notre conscience et nous éveille. La lente acceptation qui vient avec nous rend moins avides de faire que la réalité soit conforme à nos fantasmes. D’instant en instant, d’épreuve en rencontre, de joie en défaite la vie vient sculpter en nous toute une série de leçons qui, rassemblées, nous amènent à un seul aboutissement. Elles forment les pièces d’un puzzle dont nous voyons peu à peu apparaître l’image. La Grande Leçon de notre vie se dévoile, celle pour laquelle nous sommes nés et que nous ne finissons pas d’apprendre.

L’éveil permet une compréhension immédiate de notre réelle nature. Le voile des illusions se déchire et la réalité ultime de ce que nous sommes se révèle dans toute sa gloire.
Le lent cheminement de la vie, à condition qu’il s’accompagne d’un travail de conscience, a pour finalité de nous mûrir et de nous libérer du passé. Il nous amène alors à l'éblouissante légèreté de l’être unifié qui accepte d’embrasser l’expérience de la dualité.

Je pense que ce n’est pas l’éveil qui est à rechercher sur ce plan terrestre. Nous sommes déjà éveillés, comme le disent Ramana Maharshi ou Eckhart Tolle. Nous n’avons pas besoin de nous préoccuper de cela, d’autant qu’en mourant nous retournerons à ce que nous sommes de toute éternité et que c’est aussi ce que nous faisons toutes les nuits.

Non, mes amis, ce que nous avons à faire c’est de vivre chaque instant de notre vie comme infiniment précieux, sachant que mis bout à bout avec tous les autres instants vécus il formera un joyau unique et de toute beauté.
​
N. Krompholtz, Juin 2018
0 Commentaires

Le Guerrier de Lumière

4/3/2018

0 Commentaires

 
Photo

​On appelle Guerrier de Lumière celui qui, homme ou femme, s’est engagé sur le chemin de l’Eveil. Son Eveil bien sûr, et par voie de conséquence, celui des autres et du monde.

J’ai longtemps été dérangée par cette expression avant de la comprendre. Pourquoi évoquer la lutte, le conflit, la guerre, pour parler de celui ou celle qui chemine vers la réunification intérieure, l’amour, la paix ?

Le guerrier engage sa vie dans le combat. Il se donne si totalement qu’il est prêt à la perdre, sa vie. Et c’est sans compromis qu’il se bat pour son pays, sa foi, sa cause, ou contre l’envahisseur, l’hérétique, l’oppresseur. Il n’est pas ici question d’évaluer s’il a tord ou raison, mais de constater que c’est un fait : il faut un grand courage au guerrier et une grand force intérieure.

De la même façon, le Guerrier de Lumière voue sa vie à son évolution spirituelle. Il ne fait pas de concession. Il ne sacrifie pas sa vie car c’est son terreau, c’est elle qui lui enseigne ce qu’il a besoin d’apprendre. Mais il sacrifie la dictature de son ego.
Le chemin de l’Eveil est ardu. Ce n’est pas une flânerie bucolique et digestive que l’on fait après un déjeuner copieux, mais plutôt une randonnée en montagne sur un sentier escarpé… au milieu de paysages somptueux.

Et, oui, c’est bien une bataille qu’il doit mener, le Guerrier de Lumière. Contre ses peurs, et contre la peur de ses peurs. Comment ne pas vaciller et sombrer face à leur puissance ? Les ruses de son mental sont sans égal pour tenter de le maintenir dans les limites du connu, même s’il est inconfortable et étriqué. Son énergie, son courage et son aspiration doivent être sans faille, pour l’emmener vers d’autres rivages.

Le Guerrier de Lumière a la force de s’accepter tel qu’il est.
Il a la force de ne pas basculer dans la colère et la haine quand la cruauté de l’injustice se fait manifeste autour de lui.
Il a la force d’accepter son chagrin et de le transmuter sans complaisance. La force de voir son reflet dans les bruits du monde. La force d’aimer quoi qu’il arrive.
Et de regarder en face sa propre splendeur.

Nous sommes parfois bien tièdes, pensant être sans jugement et dans l’acceptation de ce qui est. Nous croyons être pleins d’amour et nous sommes en réalité barricadés, à l’abri de nos émotions. C’est un long apprentissage que de s’en rendre compte et, étape par étape, de dépasser la peur.

Mais chaque questionnement, chaque avancée, chaque pas vers plus de conscience, fait de nous des Guerriers de Lumière.

​Quel que soit le temps qu’il nous faut, qu’il nous faille quelques années ou plusieurs vies, nous sommes des Guerriers de Lumière sur la route de l’Eveil.
​
© N. Krompholtz, mars 2018
​
0 Commentaires

Souvenez-vous…

17/11/2017

0 Commentaires

 
Photo
…de l’enfant qui danse dans les bras de sa mère.  Il rit, il entoure son cou de ses petits bras à lui et lui fait plein de bisous. Il prend du recul pour plonger son regard dans le sien et rit encore en se blottissant contre elle. Il est la Joie, la Présence, l’Amour. Il joue avec la lumière et si une ombre apparaît, il lui suffit de souffler dessus, de son souffle d’or, pour la disperser.
…de la pluie attendue, après de trop fortes chaleurs.  Les premiers ploc, ploc, votre attention éveillée, les lourdes gouttes qui viennent s’écraser sur votre visage et confirmer sa venue. Les ploc, ploc deviennent ploc, ploc, ploc, ploc, ploc. Oui, c’est une vraie pluie ! Elle tombe maintenant en rideaux épais et de la terre s’élève l’odeur de l’humus. Vous êtes trempé, il fait chaud, vous levez les bras, vous riez, vous bénissez la pluie qui fait se rejoindre le Ciel et la Terre.
​…du regard qui se perd dans le mouvement des flammes,  de la chaleur du feu, et des pensées qui se désagrègent. Un relâchement s’installe dans le corps, un abandon.
Le mental se consume et l'être se déploie, dans sa tranquillité. C’est bon, juste bon.
…de la course des nuages. Allongé dans l’herbe, l’enfant regarde ces grosses masses blanches et cotonneuses se former et se déformer et tout un univers se révèle à lui. Il invente une histoire, il se sent léger, il se sent partir. Nuage au milieu des nuages, il flotte, conscience ouverte, et sans qu’il s’y attende, il devient soleil.
…des rayons du soleil à l’automne, obliques, qui transforment chaque feuille d’arbre en tâche de lumière et chaque arbre en feu d’artifice arrêté en plein ciel. Ils vous rappellent des choses pour lesquelles vous n’avez peut-être pas de mots… Des choses au-delà des formes et des apparences, au-delà de la pensée, des choses que l’on sent palpiter et déborder. Des choses, des choses… comme l’impression que rien n’est séparé, que la lumière est partout, qu’elle est en vous comme dans les feuilles des arbres.
…de votre rêve d'ange.  Une impression de plénitude, un instant sans fin, l’unité intérieure, l’union avec le Tout. Puis, une pensée vous sort de l’éternité : la planète bleue, la Terre… Un pincement au cœur a suivi : à la fois la tendresse de l’ange pour cette planète et son appréhension d’y retrouver la lourdeur et les tourments… Mais cela a passé. L’accord est venu, l’acceptation, simple et entière. L’ange va pouvoir retrouver la matière.
0 Commentaires

Qu'est-ce qui sauvera le monde?

6/12/2016

0 Commentaires

 
Photo
Il y a vingt ans de cela, lors d’un dîner où la conversation était résolument polititque, quelqu’un m’avait posé la question:
« Et toi, Nathalie, qu’en penses-tu, qu’est-ce qui sauvera le monde ? »
J’avais courageusement répondu : « L’amour ».
Mon interlocuteur avait alors explosé de rire en me disant que j’étais « à la masse » avec mes idées de « soixante-huitarde attardée »…
La blessure a été profonde. A l’époque j’avais du mal à m’affirmer.
Cependant, cette conviction timidement exprimée à ce moment-là de ma vie n’a fait que s’amplifier, avec un mot d’ordre intérieur impérieux : « Non, ne te laisse pas piétiner, résiste, continue vers la lumière ».
C’est ce que j’ai fait.
Mon interlocuteur, lui, est en train de changer d’avis !
0 Commentaires

Au-delà de la générosité, une culture de la conscience

15/11/2016

0 Commentaires

 
Il m’a été donné, la semaine dernière, d’avoir deux exemples dans la même journée de ce que l’humanité peut donner lorsqu’elle s’éveille.

Michel est l’un de mes patients. Au cours des séances, il a retrouvé le « chemin de la maison » : cette dimension astrale où tout est paix, unité, lumière. Lorsqu’il est venu me voir ce jour-là, il m’a parlé de son métier. Il est garagiste, mais un garagiste hors du commun. Lorsqu’il répare les voitures, il prend soin d’apaiser leurs propriétaires.

Raphaël, lui, est maraîcher en biodynamie. Tous les samedis nous lui prenons des légumes au marché. Il y a une semaine, mon mari a eu un souci de santé qui aurait pu être grave. L’ayant appris et ne nous voyant pas au marché, Raphaël a fait une demi-heure de route pour nous amener un énorme cageot de légumes fraichement cueillis. Raphaël a fait bien plus que nous dépanner en nous amenant des légumes.

Voilà deux hommes de cœur. Il y en a toujours eu, certes et tant mieux.

Cependant, ces hommes-là représentent les hommes de demain. Ils sont précurseurs d’une culture de l’amour et du désintéressement. Tous deux ont une conscience spirituelle affranchie des dogmes. Tous deux ont la conscience de l’autre.

Michel a un garage, comme son père, pour faire vivre sa famille. Mais ce travail est devenu pour lui le moyen d’accompagner ses clients.

Raphaël est maraîcher, mais n’est pas « exploitant » agricole. Il a le souci de la Terre, le souci d’une nourriture saine et quand il le sent, il offre un panier de légumes comme un don de vie.

Qu’est-ce qui fait la différence avec une personne « simplement » généreuse ? Peut-être un petit quelque chose de l’ordre du cheminement  individuel, imperceptible à l’œil nu. Il y a des natures spontanément généreuses et des personnes qui, s’affranchissant des schémas de peur, de soumission à l’ego, agissent résolument de façon altruiste. Cela donne de la densité à leurs actes et leurs paroles, une sorte de densité lumineuse et légère qui apaise l’âme.

Donner ou écouter l’autre en souffrance devient réellement transformateur. Le message est : « Je comprends ce que tu ressens, je sais que c’est difficile et je suis là pour toi, tu n’es pas seul-e ». Ni inquiétude, ni recherche de reconnaissance, ni pitié. Juste le don de soi. Cette pureté d’intention fait la différence. Elle permet un « saut quantique » qui sort l’autre de sa lourdeur émotionnelle. La voiture au garage ou le panier de légumes deviennent le vecteur de l’apaisement, bien plus qu’un service rendu. Ils font monter tout le monde d’un cran vers l’éveil : nous ne sommes pas nos souffrances, nous ne sommes pas notre corps, nous ne sommes pas nos possessions. Nous sommes paix, amour, lumière.

Ce jour-là, m’a été révélée l’humanité future : chacun, avec ce qu’il sait faire, là où il est, sera à même d’accompagner son prochain en conscience. C’est à dire en sachant qu’il est en train de réaliser un acte sacré ayant une portée symbolique, énergétique, thérapeutique et spirituelle.
0 Commentaires

Le nuage d'Anna

31/3/2016

0 Commentaires

 
Anna a 5 ans et à l’école, la maîtresse a inventé un « truc » très particulier pour apprendre la discipline aux enfants. Chaque fois qu’un enfant fait quelque chose de bien, il met un soleil sur la petite étiquette qui porte son nom, là où sont rangées ses affaires. Chaque fois qu’un enfant fait une bêtise, il doit mettre un ou deux ou jusqu’à cinq nuages sur son nom. 
C’est sûr, cela vaut mieux que d’aller au piquet ou que les coups de règles sur les doigts ! Mais c’est une punition beaucoup plus subtile.
Qu’est-ce que cela signifie ? Cela signifie que l’ enfant doit apprendre lui-même à étouffer son rayonnement. 
Le plus souvent, lorsqu’un enfant fait une bêtise, c’est soit par ignorance, soit par curiosité, soit par besoin de se faire remarquer. 
Être ignorant ou curieux est normal pour un enfant. Il découvre le monde. C’est sa vitalité, son énergie, sa lumière qui sont aux commandes. 
Chaque tentative de se faire remarquer est pour l’enfant une tentative de retrouver son rayonnement perdu. Et c’est à ce moment-là qu’on lui demande de mettre un nuage sur son nom !  Il doit cacher sa lumière et surtout ne pas tenter de la retrouver.
Donc, qu’il rayonne un peu trop ou qu’il tente de retrouver son rayonnement, on lui fait comprendre qu’il a tout faux et qu’il doit mettre un nuage sur son nom. C’est comme si on lui demandait de mettre sa tête dans un sac en plastique. On n’étouffe pas son corps, on étouffe son cœur, sa conscience, son âme.
Et c’est ainsi que cela commence.
Chaque fois qu’Anna met un nuage sur son nom, elle étouffe sa lumière. 
Quand une âme s’incarne sur Terre, elle doit apprendre la lourdeur, la densité. Et l’éducation est bien souvent, pour ne pas dire tout le temps, une façon d’apprendre à oublier qui nous sommes réellement. Des soleils. Nous sommes lumière.
A un certain niveau, on ne devrait jamais mettre de nuages sur le nom des enfants.
A un autre niveau, c’est parce que nous avons dû étouffer notre lumière que nous sommes là maintenant, à chercher le chemin du retour, à vouloir nous relier à notre âme. 
C’est même ce que nous sommes venus chercher sur Terre : apprendre à oublier pour mieux se souvenir.
Accepter de se perdre pour mieux se retrouver. 
Et devenir conscient, de plus en plus conscient.
0 Commentaires

    Nathalie K.

    Vos commentaires sont les bienvenus ! N'hésitez pas…

    Catégories

    Tout
    Exercices Et Méditations
    Histoires Vécues
    Histoires Vécues
    Infos
    Inspirations

    Archives

    Février 2019
    Novembre 2018
    Juillet 2018
    Juin 2018
    Mars 2018
    Novembre 2017
    Juillet 2017
    Juin 2017
    Avril 2017
    Décembre 2016
    Novembre 2016
    Octobre 2016
    Mars 2016

    Flux RSS


vous accompagner sur un bout de chemin est toujours un bonheur

  • Accueil
  • Thérapie holistique Paris et Allier
  • Qui suis-je ?
  • Les formules
  • Le livre
  • Blog
  • Contact et +